La nature, pilier du tourismeUne nature intacte est le capital le plus important pour le développement du tourisme. Les remontées mécaniques suisses en tiennent compte. Dans le cadre de leur responsabilité entrepreneuriale et sociétale, elles reconnaissent l'obligation de prendre le meilleur soin possible des ressources naturelles. Dans ce sens, écologie et économie ne sont pas contradictoires. Il y a 100 ans, le rail et les câbles conquéraient la montagneUn tourisme sans nature n'est pas concevable. La montagne suisse présente à ses hôtes des paysages fascinants. Longtemps, ce capital fut considéré en Suisse comme disponible à volonté Aujourd’hui, plus de desserte de nouveaux sitesLe changement de cap a été donné par le concept touristique de la Confédération et la politique d'octroi des concessions qui en a découlé à la fin des années 1970. Le développement touristique est guidé par cet instrument de manière ciblée. Le processus de guidage des autorités fédérales agit en premier lieu sur les remontées mécaniques. Ce n'est pas par hasard que ces dernières ont toujours été considérées comme le moteur du développement touristique. Les nouvelles installations de transport en montagne ne sont dès lors autorisées qu'avec la plus grande parcimonie. Aucune nouvelle installation n'a été construite depuis des décennies dans des sites restés vierges. Les dernières nouvelles dessertes de domaines de sports d’hiver ont été mises en place en 1979 à Saas Fee et en 1981 à Evolène. Croissance qualitativeDepuis 1980, la qualité de la croissance touristique des régions de montagne de Suisse a pris le pas sur la quantité. Les régions qui n'avaient à ce moment-là pas été équipées d’installations de remontées mécaniques doivent rester vierges dans le futur. Les besoins en centres touristiques supplémentaires n'existent plus. En revanche, dans les régions déjà desservies, la qualité de l'offre touristique doit pouvoir être continuellement adaptée aux nouveaux standards. Collaboration avec les spécialistes de l’environnementEn Suisse, les projets les plus importants doivent être soumis à une étude de l'impact sur l'environnement (EIE). Les projets de remontées mécaniques n'y échappent pas, par exemple les installations d'enneigement de surfaces supérieures à 5 hectares. Dans de tels projets, tout comme dans la construction de nouvelles installations de transport ou dans le nivellement de pistes, les entreprises de remontées mécaniques collaborent étroitement avec les services de protection de l'environnement. Souvent, on fait appel à des spécialistes externes pour l’accompagnement écologique des travaux. Gérer les problèmes de traficLa protection de l'environnement ne se limite pas à la montagne elle-même. L'accès aux destinations touristiques signifie souvent des goulets d’étranglement dans les vallées alpines. Les remontées mécaniques se consacrent activement à l'élaboration de concepts de trafic modernes: elles préconisent des bus navettes pour les adeptes des sports d’hiver, gèrent les places de stationnement pour les véhicules de tourisme et soutiennent la collaboration avec les transports publics. La coopération entre les TP et les remontées mécaniques se traduit même à l’échelle des associations: Remontées Mécaniques Suisses et l’Union des transports publics partagent un secrétariat commun et travaillent en étroite collaboration. TéléchargementsCharte du développement durable (PDF) Plus sur ce thèmeRide & glide - Guide sur les voyages en transports publics vers 170 destinations de sports d’hiver |