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La nature, pilier du tourisme

 Une nature intacte est le capital le plus important pour le développement du tourisme. Les remontées mécaniques suisses en tiennent compte. Dans le cadre de leur responsabilité entrepreneuriale et sociétale, elles reconnaissent l'obligation de prendre le meilleur soin possible des ressources naturelles. Dans ce sens, écologie et économie ne sont pas contradictoires. 

Il y a 100 ans, le rail et les câbles conquéraient la montagne

Un tourisme sans nature n'est pas concevable. La montagne suisse présente à ses hôtes des paysages fascinants. Longtemps, ce capital fut considéré en Suisse comme disponible à volonté
 
Il y a plus de cent ans, le rail et le câble ont pris d'assaut les premiers sommets des Alpes. Les chemins de fer à crémaillère et les funiculaires furent les premiers à atteindre des sommets vertigineux pour le grand plaisir de larges couches de la population. Les chemins de fer du Rigi et du Jungfraujoch ou les funiculaires du Stanserhorn et du San Salvatore sont aujourd'hui encore considérés comme des œuvres de pionniers.
 
Durant les décennies suivantes, de nombreuses installations de transport de personnes furent construites en montagne: téléphériques, téléskis, télésièges et télécabines. La technique de transport toujours plus perfectionnée déboucha sur une véritable euphorie de la desserte de la montagne, qui dura jusque dans les années 1970. Les sommets et les points de vue desservis étaient toujours plus nombreux. L'évolution fut si violente que des conséquences négatives pour la nature et le paysage devinrent inévitables. 

Aujourd’hui, plus de desserte de nouveaux sites

Le changement de cap a été donné par le concept touristique de la Confédération et la politique d'octroi des concessions qui en a découlé à la fin des années 1970. Le développement touristique est guidé par cet instrument de manière ciblée. Le processus de guidage des autorités fédérales agit en premier lieu sur les remontées mécaniques. Ce n'est pas par hasard que ces dernières ont toujours été considérées comme le moteur du développement touristique. Les nouvelles installations de transport en montagne ne sont dès lors autorisées qu'avec la plus grande parcimonie. Aucune nouvelle installation n'a été construite depuis des décennies dans des sites restés vierges. Les dernières nouvelles dessertes de domaines de sports d’hiver ont été mises en place en 1979 à Saas Fee et en 1981 à Evolène.
 
Cette politique restrictive de la Confédération est soutenue par la branche des remontées mécaniques. Dans sa
conception directrice, Remontées Mécaniques Suisses fixe en ces termes l'octroi de concessions pour les installations nouvelles: «Le remplacement et le complément d'installations existantes dans des régions de sports d'hiver desservies devraient être réalisables sans restriction. De nouvelles liaisons entre des régions de sports d'hiver desservies devraient être autorisées dans le cadre des exigences éventuelles d'un examen de l'impact sur l'environnement. Dans tous les autres cas, une grande réserve est à observer. En particulier, les paysages précieux d'importance nationale et les paysages vierges de la vraie haute montagne ne doivent pas être nouvellement desservis.»

Foto Hoch-Ybrig
Hoch-Ybrig

 

Croissance qualitative

Depuis 1980, la qualité de la croissance touristique des régions de montagne de Suisse a pris le pas sur la quantité. Les régions qui n'avaient à ce moment-là pas été équipées d’installations de remontées mécaniques doivent rester vierges dans le futur. Les besoins en centres touristiques supplémentaires n'existent plus. En revanche, dans les régions déjà desservies, la qualité de l'offre touristique doit pouvoir être continuellement adaptée aux nouveaux standards.
 
Il s'agit d'une part de la mise à disposition d'installations de transport modernes, et d'autre part de l'infrastructure complémentaire nécessaire à une offre attrayante axée sur la clientèle des remontées mécaniques. Nous citerons ici, par exemple, l'entretien des pistes de ski et des sentiers pédestres ou l'enneigement technique.

Collaboration avec les spécialistes de l’environnement

En Suisse, les projets les plus importants doivent être soumis à une étude de l'impact sur l'environnement (EIE). Les projets de remontées mécaniques n'y échappent pas, par exemple les installations d'enneigement de surfaces supérieures à 5 hectares. Dans de tels projets, tout comme dans la construction de nouvelles installations de transport ou dans le nivellement de pistes, les entreprises de remontées mécaniques collaborent étroitement avec les services de protection de l'environnement. Souvent, on fait appel à des spécialistes externes pour l’accompagnement écologique des travaux.
Par de tels processus, la branche des remontées mécaniques s'efforce de déceler le plus tôt possible les conflits qui pourraient naître entre les intérêts de l'économie et ceux de l'écologie et de prendre les mesures adéquates pour satisfaire les deux parties. Dans ce sens, la branche est intéressée à un échange constant de savoir et d'opinions avec le public et les organisations de protection de l'environnement.

Gérer les problèmes de trafic

La protection de l'environnement ne se limite pas à la montagne elle-même. L'accès aux destinations touristiques signifie souvent des goulets d’étranglement dans les vallées alpines. Les remontées mécaniques se consacrent activement à l'élaboration de concepts de trafic modernes: elles préconisent des bus navettes pour les adeptes des sports d’hiver, gèrent les places de stationnement pour les véhicules de tourisme et soutiennent la collaboration avec les transports publics. La coopération entre les TP et les remontées mécaniques se traduit même à l’échelle des associations: Remontées Mécaniques Suisses et l’Union des transports publics partagent un secrétariat commun et travaillent en étroite collaboration.
 
Les touristes et les excursionnistes qui viennent dans les montagnes suisses cherchent avant tout une nature aussi intacte que possible. Une telle exigence constitue une obligation fondamentale à observer par les prestataires touristiques. C’est pourquoi Remontées Mécaniques Suisses a cosigné la Charte du développement durable du tourisme suisse.

Téléchargements

Charte du développement durable (PDF)

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Charte du développement durable du tourisme suisse